HB électrique, réaliste?

Je voudrais équiper Naturel d'un HB électrique.
Je trouve les Torqeedo un peu chers et il y a beaucoup d'autre modèles sur le marché moins onéreux.
Certains d'entre vous ont-ils une expérience en la matière?
Le but n'est pas de traverser la Manche mais seulement de faire des manoeuvres d'appontement, de mouillage et de corps mort, soit 20 à 30 Min max par sortie.

Salut,
Je me permet de donner un opinions valable sur l'électrique; si toutes fois, on en reste au manoeuvres port.Le Torqeedo Travel 1003, est un bon produit, quand il est avec une batterie qui offrent une capacité sup de 30%, mais cela gonflent la facture d'achat.....car c'est une option!!!!!Avantage, GPS integré ds le manche, avec vitesse!!!Attention reste faible en cas de petit vent.
Comparatif sur mag BATEAU juin 2011.
Amicalement;-)

Naturel a rejoint ce jour son élément.
Démarrage du HB impec, départ de la cale de mise à l'eau nickel mais arrivé à 100M, teuf teuf et plus rien !
Je redémarre et il repart mais je constate que le moteur ne crache plus!
J'ai finalement réussi à gagner mon corps mort sur ma lancée avec le vent dans le c**.
Un pote mécano retraité va me le reprendre et m'arranger ça mais ça me saoule quand même tous ces soucis avec le thermique !
L'électrique revient dans mes pensées.

Bonjour,

T'avais vidangé entièrement l'essence (réservoir et carburateur cad fait calé le moteur en panne sèche) avant l'hivernage de ton moteur ?
Si tu ne l'a pas fait, c'est normal. Une essence vieille fait toujours caler le moteur avec en prime une belle bouillie dans le carbu et le piston...

Pour l'hivernage d'un moteur : après l'avoir fait tourné dans une bassine d'eau douce pendant un bon 1/4 d'heure au ralenti, vidange huile d'embase (et moteur pour un 4T), démontage bougie puis WD40 bien généreux par le trou suivi d'un ou deux coup de démarreur (sans bougie ni essence), graissage partout ou ça peut-être bon et start pilot dans le carbu puis légère couche de WD 40 partout.

Si tu as des soucis avec un 2T thermique, attend toi à en avoir avec l'électrique
Pour moi le meilleur compromis c'est 2T 3.5cv arbre long => de 13.5kg avec le plein de 1L qui donnera environ 1h d'autonomie à fond.

RV a écrit:Pour moi le meilleur compromis c'est 2T 3.5cv arbre long => de 13.5kg avec le plein de 1L qui donnera environ 1h d'autonomie à fond.

C'est justement ce que j'ai: Mercury 2T 3.3 arbre long.

Du coup tu va peut-être pouvoir me donner ton avis (j'ai un 5cv pour l'instant) :
Le manque de marche arrière ne se fait pas trop ressentir lors des manœuvres de port ?

Comme sur beaucoup de petites cylindrées, il faut tourner le moteur de 180°.
Avec le mercury 3.3 ça pose un solide problème car la manette des gaz est sur le devant du capot, donc à l'arrière quand on le retourne !
Perso je ne le retourne que très rarement et si je dois manoeuvrer au ponton, je le fais à la main ou à la gaffe. C'est de toutes façons assez rare car la plupart du temps, je pars et je reviens au corps-mort.

Bonsoir,
je ne sais pas de quelle année datent ces messages... J'y vais quand même : j'ai l'expérience du moteur électrique  avec un  pneumatique.  Le gros problème, c'est le manque de puissance par rapport à un moteur thermique. Cas typique : une passe avec du courant pour regagner la terre ou le mouillage. Le moteur n'étale pas, bien que seul à bord. Il faut l'aider avec les avirons. A plusieurs, je n'ose pas imaginer... Cela veut dire qu'il faut un gros moteur, avec la batterie qui va bien (dans mon cas ; 120 Ah). C'est TRES LOURD. Pour un voiler comme le Kelt, cela pose évidemment un pb de sécurité. Il y a moyen d'opter pour un moteur performant, donc trés cher, mais je ne pense pas que le jeu en vaille la chandelle. D'autant qu'il y a aussi l'autonomie : comment recharger les batteries ?? OK pour les panneaux solaires, mais il en faut deux si possible, donc ce n'est plus un bateau c'est une usine, avec risque d'endommagement lors des manoeuvres de port, de vol, etc.  Sur le kelt, on  pourrait intelligemment mettre les batteries (lithium ? comme les vélos)  à la place du lest , ou dans la dérive, mais quel chantier va se se lancer dans l'aventure ?

Dans mon cas, j'ai opté pour une solution légère, et source d'autonomie : un 6ch 4tps -une affaire en occasion-  qui tourne nickel, avec un bidon d'essence de secours. L'idéal serait d'avoir l'alternateur pour recharger les batteries.  En attendant, je recharge avec un panneau solaire. Et je garde la solution du moteur électrique sur le pneumatique en eaux calmes, car le silence n'a pas de prix. C'est une merveille pour approcher les oiseaux et les phoques... A condition d'avoir le bon régulateur, c'est une autre histoire.